Zone d'identification
Type d'entité
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forme(s) parallèle(s) du nom
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Dates d’existence
Historique
Madeleine Ferron est née le 24 juillet 1922 aux Trois-Rivières, fille de Joseph-Alphonse Ferron, notaire à Louiseville, et d'Adrienne Caron. Le couple a eu d'autres enfants dont Jacques Ferron, écrivain et Marcelle Ferron, peintre. Madeleine Ferron fait ses études primaires à Louiseville et ses études secondaires chez les Soeurs de Sainte-Anne à Lachine. Elle suit des cours de lettres à l'Université de Montréal et des cours d'ethnographie à l'Université Laval en auditrice libre. En 1945, elle épouse Robert Cliche, avocat de Saint-Joseph-de-Beauce. Le couple a trois enfants: Marie-Josée, Nicolas, maire de Ville Saint-Joseph de 1980 à 1986, et David. Pendant 32 ans, elle vit dans la Beauce, source d'inspiration de nombre de ses oeuvres. Madeleine Ferron s'implique dans des organismes à caractère culturel. De 1976 à 1978, elle siège au conseil d'administration du Conseil des monuments et sites du Québec. En 1977 et 1978, elle est membre du conseil de la Bibliothèque centrale de prêts de la région de Québec. En 1978, elle siège au conseil d'administration de l'Université Laval. Elle est un des membres fondateurs de la Société du patrimoine des Beaucerons, dont elle est administratrice pendant des années. De 1978 à 1984, Madeleine Ferron est commissaire à la Commission des biens culturels du Québec. De 1979 à 2000, elle préside la Fondation Robert-Cliche. Pendant les années 1980, elle siège au conseil d'administration de l'Institut québécois de recherche sur la culture. Elle fournit de nombreux textes à des journaux et à des revues. Elle participe également à des émissions de radio et de télévision. Oeuvres de Madeleine Ferron : 1. Oeuvres d'imagination
En 1966, elle publie "Coeur de Sucre", aux Éditions H.M.H. à Montréal. Ce recueil de contes est réédité en 1971, en même temps que la parution de son premier roman "La fin des loups-garous". Ce roman est réédité chez Fides en 1982. En 1971, paraît chez H.M.H. son deuxième roman intitulé "Le Baron écarlate". En 1977, elle publie aux Éditions La Presse, "Le Chemin des Dames" qui est son deuxième recueil de nouvelles. Chez le même éditeur en 1981, devait paraître une troisième série de nouvelles sous le titre d'"Histoires édifiantes". En 1982, un roman historique, "Sur le Chemin Craig", est publié aux Éditions Stanké à Montréal. En 1984, elle collabore à un ouvrage collectif "Dix nouvelles humoristiques", aux éditions Les Quinze à Montréal : sa nouvelle s'intitule "Les vertus incestueuses de la mère-patrie". En 1987, elle publie chez Boréal un recueil de nouvelles: "Un singulier amour". En 1988, "Coeur de Sucre" est réédité dans la collection Bibliothèque québécoise. En 1989, "La fin des loups-garous" est réédité dans cette même collection. En 1989, elle publie chez Boréal un recueil de nouvelles : "Le Grand théâtre". En 1993, "Le Chemin des Dames" est réédité dans la collection bibliothèque québécoise. En 1993, elle publie chez Boréal un récit: "Adrienne". 2. Essais : Avec la collaboration de son mari, Robert Cliche, Madeleine Ferron écrit un essai ethnographique, "Quand le peuple fait la loi: la loi populaire à Saint-Joseph-de-Beauce", publié en 1972 par les Éditions Hurtubise de Montréal. Toujours avec la collaboration de Robert Cliche, paraît chez le même éditeur en 1974, un ouvrage intitulé "Les Beaucerons ces insoumis. Petite histoire de la Beauce 1735-1867". En 1982, ces deux essais sont réédités en un seul volume. En 1980, elle collabore à un ouvrage à la mémoire de Robert Cliche, paru aux Éditions Les Quinze. Madeleine Ferron collabore à la rédaction du "Dictionnaire biographique du Canada", publié conjointement par l'Université de Toronto et par l'Université Laval : elle rédige la biographie de Jacques Voyer (mort en 1843) in Volume VII et celle de Gautron, dit Larochelle (1808-1859) in Volume VIII. En 1984, elle collabore à "La vie quotidienne du Québec", un ouvrage collectif de Mélanges à la mémoire de Robert-Lionel Séguin, aux Presses de l'Université du Québec. Son texte s'intitule "L'étole de monsieur Séguin". En 1987, elle collabore à un ouvrage "Les Cliche" pour un article "Hommage aux femmes Cliche". En 1987, elle écrit la préface de l'Histoire d'Inverness. En 1988, aux Éditions Les Presses Laurentiennes, elle participe à un collectif: "Témoignages à Marguerite Yourcenar". 3. Collaboration occasionnelle à des revues : Occasionnellement, elle collabore aux revues suivantes: Maclean, France-Québec, l'Actualité, Critère, Possibles, Châtelaine, Liberté, Question de culture, le Sabord. Prix et distinctions : En 1966, Madeleine Ferron est finaliste pour le Prix France-Québec, avec son roman La fin des loups-garous. Elle remporte le Premier Prix du Concours de nouvelles historiques avec "Napika", publiée dans la revue Châtelaine en 1967. En 1971, elle est finaliste pour le Grand Prix Littéraire de Montréal, avec son roman Le baron écarlate. En 1975, elle reçoit la récompense de l'Ordre du Mérite de la Chaudière. En mars 1978, Le chemin des Dames est proclamé "Livre du Mois" et "Choix du Libraire" en avril de la même année. En 1978 encore, elle est nommée présidente d'honneur des Productions culturelles Chaudière, conjointement avec son mari Robert Cliche. En 1987, elle est finaliste pour le Prix France-Québec avec Un singulier amour ainsi que pour Les Grands prix de la Ville de Montréal. En 1992, elle est récipiendaire de l'Ordre National du Québec, à titre de Chevalier. En 1979, elle fait partie du jury pour le Prix de l'Institut canadien de Québec. En 1980, elle est nommée présidente de la Ligue de l'Épilepsie et elle devient membre du Comité du regroupement pour les droits politiques du Québec. Le jury, pour l'attribution du Prix Denise Pelletier, la compte parmi ses membres en 1980, de même que pour celui de la Médaille Luc Lacoursière. En 1979 et en 1980, elle siège comme membre du jury pour le Conseil des Arts de Montréal. En 1982, elle gagne le Prix des Éditions La Presse. En 1984, elle fait partie du jury qui décerne le Prix du Gouverneur général et du jury qui décerne les Bourses A. Madeleine Ferron est décédée le 27 février 2010.
Lieux
Statut légal
Fonctions et activités
Textes de référence
Organisation interne/Généalogie
Contexte général
Zone des relations
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Type de relation
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Description de la relation
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Mots-clés - Lieux
Occupations
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Statut
Niveau de détail
Dates de production, de révision et de suppression
Langue(s)
- français canadien