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Notice d'autorité
Roy, Jean-Guy abbé
2020-P090 · Personne · 1925 – 2007

Les activités de l’abbé Jean-Guy Roy ont été étroitement liées à la Société généalogique du K.R.T.

M. l’abbé Jean-Guy Roy est né à Saint-Fabien de Rimouski, le 15 juillet 1925, issu du mariage de Jean-Pierre Roy et de Marie-Luce Côté. Après ses études primaires à l’école paroissiale, il entreprend ses études classiques au petit scolasticat des Pères du Saint-Esprit à Limbour et au Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière.

Bachelier ès arts de l’Université Laval en 1948. Il complète ses études théologiques au Grand Séminaire de Rimouski. Il suit un cours de Coopération à l’Université St-Paul à Ottawa, en 1950.

Il est ordonné prêtre par Monseigneur Charles-Eugène Parent, à Rimouski, le 7 juin 1952. À la suite de plusieurs sessions d’animation pastorale, il s’est vu décerner le Baccalauréat en théologie par l’Université du Québec à Rimouski, le 13 mars 1991. Vicaire à Saint-Honoré de Témiscouata, de 1952 à 1954, à Amqui de 1954 à 1959, puis à Rimouski, paroisse de Nazareth de 1959 à 1967. Il est nommé curé de Saint-Vianney dans la Matapédia, le 17 décembre 1967. Il lutte pendant 16 ans contre la fermeture des paroisses de l’arrière-pays et il travaille à la valorisation des populations pour qu’elles se prennent en main.

Il est nommé curé de Saint-Épiphane, près de Rivière-du-Loup, le 29 juin 1983. Élu président de la Zone Pastorale de Trois-Pistoles, Monseigneur Gilles Ouellet, archevêque de Rimouski le nomme Vicaire épiscopal le 25 mai 1984. Il valorise la jeunesse de la région de Rivière-du-Loup en participant à de nombreux programmes pour lancer les jeunes de 18 à 25 ans sur le marché du travail. Il publie les répertoires de mariages des M.R.C. suivantes: Rivière-du-Loup, les Basques, Témiscouata, Kamouraska, L’Islet, Montmagny, Bellechasse, Dorchester, Beauce et Matane.

En 1993, il est reconnu Généalogiste recherchiste agréé (G.R.A.). Il participe à la formation d’un Comité d’action bénévole de Saint-Épiphane pour aider les personnes âgées, handicapées, seules ou avec des difficultés. Il a mis sur pied en 1986, la Fondation Jean-Guy Roy, pour la prévention de l’alcoolisme et d’autres toxicomanies chez les jeunes.

Chevalier de Colomb, 4e degré, le 14 mai 1978.
Membre de l’Ordre du Canada le 23 juin 1980.
Décoré de la Médaille du 125e de la Confédération du Canada, le 30 novembre 1992.
Récipiendaire du Prix Bénévolat Canada, en 1993.

Le 3 septembre 1995, il fonde, à La Pocatière, l’Association des familles Roy d’Amérique et il est élu premier président de cette association. En 1998, il organise le premier voyage en France, d’un groupe de Roy, qui a fait un retour aux sources, terre natale d’ancêtres Roy. En 1998, il lance le livre "Familles Roy" sur les descendants d’Antoine Roy dit Desjardins et de Marie Major. En 2002, il récidive en publiant "Familles Roy II" toujours concernant les descendants d’Antoine Roy et de Marie Major. Toujours en 2002, Jubilé d’or de son ordination sacerdotale. Célébrations de la part de la municipalité de Saint-Épiphane, Québec. Le 11 octobre 2002, lors d’une cérémonie à la citadelle de Québec. Jean-Guy Roy est récipiendaire de la médaille du Jubilé d’or de la Reine Élisabeth II. Ce titre lui est remis par la Lieutenante-Gouverneure du Québec, madame Lise Thibault. Enfin, le 20 octobre 2002, lors d’une cérémonie tenue lors de l’assemblée générale annuelle de l’Association des Familles Roy d’Amérique, il reçoit des mains du président André Roy, le titre de Commandeur de l’Association des Familles Roy d’Amérique.
M. l’abbé Jean-Guy Roy est décédé le 14 août 2007 au Centre Hospitalier de Rimouski à l’âge de 82 ans.

Rancourt, Alias
2020-P086 · Personne · 1896 – 1977

Alias Rancourt est né à Saint-Odilon-de-Cranbourne en 1896. Il est le fils de Richard Rancourt et Cordule Parent (mariés à Saint-Odilon-de-Cranbourne le 11 août 1885). Il épouse en premières noces Marie-Ange Nadeau de Saint-Odilon-de-Cranbourne (fille d’Onézime Nadeau et Georgiana Bisson). Alias et Marie-Ange ont 3 enfants. Sa femme meurt le 21 juin 1945 à l’âge de 44 ans. Il s’unit en secondes noces à Clarida Faucher, native de Sainte-Marie et résidente de Saints-Anges.

Alias Rancourt achète l’hôtel de Gustave Drouin à Saint-Odilon-de-Cranbourne en 1925. Il exploite cet établissement jusqu’en 1953. Le bâtiment abrite aussi le bureau de poste de 1931 à 1965, un petit restaurant (dépanneur) et la Caisse populaire. En plus d’être hôtelier, Alias Rancourt est chauffeur de taxi et propriétaire de terres boisées. Alias Rancourt meurt le 5 août 1977 à l’âge de 81 ans et 7 mois.
Source :
Alexina Cloutier-Turcotte, Germaine Fecteau-Cloutier, Edith Lessard et al., Cent ans d’histoire et plus… à Saint-Odilon de Cranbourne. Saint-Odilon-de-Cranbourne, Comité de l’album, 1983, 598 p. ill., p. 418-419.

Société généalogique de Kamouraska
2020-C023 · Collectivité · 19 ? -

En 2007 l’organisme porte le nom de Société généalogique du K.R.T. (Kamouraska, Rivière-du-Loup, Témiscouata).

Journal Agri Média
2020-C025 · Collectivité · 1981 – 1982

Le petit journal agricole Agri Média est brièvement publié par le journal Beauce Média, de 1981 à 1982 dans la région de Bellechasse, en tant qu’hebdomadaire s’adressant aux agriculteurs.

Journal La Vallée de la Chaudière
2020-C026 · Collectivité · 1932 – 1988

Une première édition de La Vallée de la Chaudière est publiée brièvement à Sainte-Marie du 26 février 1891 jusqu’en 1893. À l’initiative de M. Gérard Poulin, La Vallée de la Chaudière reprend vie à Saint-Joseph-de-Beauce le 24 mars 1932. Il est assisté dans sa tâche par sa famille, dont son père Wilfrid Poulin de M. Thomas Poulin et par Suzanne Vachon (Marilis) qui anime la page littéraire, Louis-Philippe Létourneau (Le Grand Meaune) et Fernand Morin (Marius) qui écrivent des chroniques et des portraits.

Le journal est lancé avec un maigre budget en pleine crise économique. Le journal devient un hebdomadaire régional à tendance libérale et sa notoriété se confirme au fil des ans. Son fils André Poulin prend la relève à la direction du journal. En novembre 1987, La Vallée de la Chaudière est acheté par le groupe Quebecor inc., puis le journal fusionne avec l’hebdomadaire Beauce Média de Sainte-Marie en août 1988.
Source : La Vallée de la Chaudière, Cahier historique Souvenir 1932-1982 [50e anniversaire du journal], juillet 1982, p. 2.

Pagé, Roland
2020-P085 · Personne · 1925 - ?

Roland Pagé est né à Saint-Éphrem le 14 juin 1925. Il est le fils de Joseph-Marie Pagé, électricien, né le 20 juin 1890 et d’Obéline Gilbert, couturière, née en 1900 (mariés le 21 avril 1921). Il est l’aîné d’une famille de 6 enfants (1 sœur, Anne-Marie et 4 frères, Valérien, Paul-André, Roger et Éloi. À La Guadeloupe, le 7 mai 1949, il épouse Juliette Chouinard, de Saint-Samuel, née le 3 février 1922. Le couple a 4 enfants (Cécile, Thérèse, Mario et Denise). Tout au long de sa carrière, et parallèlement à son travail de photographe, il est aussi maître-horloger bijoutier.

Roland Pagé pratique la photo de façon amateur de 1951 à 1955 et de façon professionnelle de 1955 à 1991 au 39, boul. Sainte-Famille à Saint-Éphrem. Autodidacte, il suit néanmoins un séminaire de la corporation des photographes et étudie pendant une semaine chez Canadian Kodak, à Toronto. Tout au long de sa carrière, et parallèlement à son travail de photographe, il est aussi maître-horloger bijoutier. Les procédés qu’il utilise sont le tirage noir et blanc, la photo couleur et la retouche sur papier.
Appareils et formats utilisés :
Crown Graphic 4" x 5"
Mamiya 120 2¼" x 3½"
Spead Graphic
Agrandisseur Besseler 5 x 7

Roy, Joseph-Thomas
2020-P089 · Personne · 1885 – 1967

Joseph-Thomas Roy est né à St-Samuel-de-Gayhurst, en Beauce, le 13 septembre 1885. Fils d’Edmond Roy et Delima Fortier.
Joseph-Thomas Roy a épousé Marie Alice Augustine Bernier. Il est décédé le 2 septembre 1967 en Beauce. Contremaître de chantiers forestiers et de construction

2020-F010 · Famille · 1920 - 2012

Les racines de la famille Doyon sont de Saint-Joseph-de-Beauce, du major Jean-Baptiste Doyon, premier Doyon et premier militaire de la Beauce arrivé en 1742 à Saint-Joseph-de-Beauce.

Robert Doyon est né à Sainte-Marie le 16 mai 1920. Il est le fils de Joseph-Nérée Doyon, dit "J.N." (natif de Saint-Frédéric, sellier, voyageur de commerce et courtier d’assurance) et Marie-Sylvie Ferland, connue sous le nom d’Anna-Marie Ferland, mariés le 6 octobre 1902. Robert est le 10e enfant d’une famille de 11 (6 garçons, 5 filles). Il fait ses études au Collège de Sainte-Marie. À cet endroit, le 14 mai 1949, il épouse Madeleine Savoie (l’aînée d’une famille de 10 enfants, née le 13 décembre 1924 à Sainte-Marie), fille de Louis-Philippe Savoie (1893-1966) cultivateur et de Rose-Anna Fortier travailleuse au magasin Deschênes à Sainte-Marie, mariés le 18 septembre 1923 à Sainte-Hénédine. Robert et Madeleine ont 4 enfants nés dans 4 provinces différentes : Lorraine née à Victoria, Colombie-Britannique, Jocelyne née en 1953 à Edmonton, Alberta, Jean né à Montréal, Québec et Suzanne née à Frédéricton, Nouveau-Brunswick.

Robert Doyon entre dans l’armée en 1936, à 16 ans, alors qu’il déclare en avoir 18, dans la milice non permanente active dans le régiment Dorchester et Beauce qui deviendra le Régiment de la Chaudière. Avant la guerre, il suit un cours d’aptitudes militaires de 9 semaines à la Citadelle de Québec. Il se qualifie pour le grade de sergent. Le 26 août 1939, il est mobilisé. Le 2 septembre 1939 il s’enrôle pour le Service canadien des forces actives (CASF).

Au début de la Seconde Guerre mondiale, il est en service à la Citadelle de Québec, au Camp Valcartier et à Arvida au Lac-Saint-Jean pour la sécurité des alumineries et des installations hydro-électriques. Il suit un cours au camp militaire de Connaught en Ontario et avec le Régiment de la Chaudière à Sussex au Nouveau-Brunswick. Il part pour l’Angleterre en juillet 1941 où il suit un entraînement à l’immense camp d’Aldershot et à plusieurs autres endroits au Royaume-Uni. En 1942, un nouveau peloton antichar est formé dans chaque bataillon d’infanterie de l’armée canadienne. Le sergent Robert Doyon est désigné pour administrer et entraîner le peloton pour le régiment de la Chaudière. Il suit un cours avec l’artillerie pour apprendre le maniement, la tactique et la stratégie afin de l’enseigner à ses fantassins. Il participe à plusieurs exercices en vue du débarquement, il étudie à des Collèges d’infanterie et d’artillerie pour la tactique et la stratégie, le maniement des canons antichars de 2 livres et de 6 livres.

Le 6 juin 1944, il participe au débarquement de Normandie à " Juno Beach " à Bernières-sur-Mer. Il est blessé à la jambe gauche à Boulogne-sur-Mer, mais n’est pas retiré du front. Il participe à la guerre en France, en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne avec le Régiment de la Chaudière jusqu’à la fin des hostilités. Il œuvre dans le régiment de la Chaudière jusqu’en 1946. Après la guerre, il est transféré au 1er Bataillon du Royal 22e Régiment avec le grade de sergent à la Citadelle de Québec.

Ses campagnes lui méritent plusieurs décorations dont la Croix de guerre avec Palme décernée la République française. Il est aussi cité à l’ordre de l’armée. Il poursuit sa carrière militaire dans plusieurs provinces, dont notamment pour le NORAD et l’OTAN à fort Churchill au Manitoba, en Allemagne et en Belgique. Après la guerre, il suit un cours au Ryerson Institute de Toronto pour être un commis à l’administration. Il suit aussi des cours de commis de magasin, préposé à la vérification et à la tenue de livres de comptes militaires. Il est promu sergent-chef en 1952, puis adjudant maître sergent-major en 1961.

Robert Doyon prend sa retraite des Forces armées canadiennes en 1968. Il écrit une généalogie de son père Joseph-Nérée Doyon qu’il publie en 1985 et une édition révisée en 1994.

Robert Doyon a reçu 11 Médailles et Décorations :
Étoile de 1939-1945
Étoile de France-Allemagne
Médaille de la Défense
Médaille canadienne du volontaire avec agrafe,
Médaille de guerre 1939-45
Médaille des Nations-Unies Chypre
Médaille canadienne pour compétence
Médaille des Forces canadiennes avec agrafe
Croix de guerre française avec Palme
Médaille du Jubilé Normandie 1944-1994
Médaille du Service Spécial OTAN-NATO

Madeleine Savoie-Doyon :
Très jeune, elle travaille aux champs. Elle est déterminée à ne pas travailler à la ferme ou comme secrétaire pour un patron. Son désir de sortir de la région et son intérêt pour l’écriture la font correspondre avec des soldats durant la Seconde Guerre mondiale. Elle rencontre ainsi son futur mari.

Après avoir soutenu son époux dans sa recherche personnelle de la généalogie des Doyon débutée en 1974, elle entreprend, en 1980, les démarches nécessaires pour constituer l’inventaire de la généalogie des familles Savoie du côté de son père puis Fortier pour sa mère Rose-Anna née en 1898 et vivant dans la région de Longueuil. Elle s’est toujours intéressée aux histoires de sa famille, de ses oncles et tantes. C’est cet intérêt pour les histoires de famille qui suscite en elle le désir de constituer la généalogie des Familles Savoie et Fortier.

Elle remarque que peu de personnes ont travaillé sur la grande famille Savoie venue s’établir d’abord en Acadie. Elle contacte Gaston Savoie de Montréal qui travaille sur les Savoie de la Nouvelle-Écosse et de la Louisiane. Elle publie une généalogie des Savoie : Généalogie des familles de Louis-Philippe Savoie de la Beauce, en 1990. Elle utilise les écrits de Bona Arsenault et d’Adrien Bergeron pour les premières générations. L’information colligée sur la famille Fortier fut relativement facile d’accès.
Sources :
M. Robert Doyon et Mme Madeleine Savoie-Doyon, Sainte-Marie
Breton, Pierre, article du journal Beauce Média, 4 juin 1994, vol. 15, no 46, p. 3.

Scouts et Guides de Saint-Joseph (130e)
2020-C028 · Collectivité · 1981 -

Le mouvement scout s’adresse aux jeunes de 7 à 21 ans. Le groupe de Saint-Joseph-de-Beauce, le 130e, a été fondé en 1981. Le foulard de ce groupe arbore les couleurs bleu, rouge et jaune. C’est une "organisation éducative fondée sur le volontariat; il est à caractère non politique, ouvert à tous, sans distinction d’origine, de race, ni de croyance.

Le scoutisme contribue au développement intégral des jeunes, en les aidant à réaliser pleinement leurs possibilités physiques, intellectuelles, sociales, morales et spirituelles en tant que personnes, que bons citoyens et que membres des communautés locales, nationales et internationales, le tout, selon les principes fondamentaux, buts et méthodes définis par le fondateur Lord Robert Baden-Powell.

Le scoutisme leur offre un programme original destiné à les rendre responsables d’eux-mêmes et autonomes, capables de jouer un rôle utile dans la société. Ce programme les conduit également à vivre leur foi et à développer leur culture dans une perspective ouverte et respectueuse des autres.
Le scoutisme veut leur apprendre à s’engager et à se montrer fidèles à leur engagement, en fonction de valeurs humanitaires indispensables pour assurer la paix et la solidarité entre les êtres humains. Cela signifie que les jeunes, au sortir de leur expérience dans le scoutisme, seront en mesure :
·de se respecter et de se comporter dignement;
·de respecter chaque être humain sans discrimination ni préjugé;
·de protéger l’environnement;
·de rejeter toute forme de violence;
·d’agir en consommateurs responsables;
·de participer au développement de leur communauté."

"Fondé en 1907, le scoutisme s’établit au Canada dès 1908 à St. Catherines (Ontario) et prend rapidement de l’expansion au Canada. En 1925, un jeune instituteur de Longueuil, Georges-Henri Sainte-Marie, décida de fonder sa propre troupe dans la paroisse Saint-Antoine de Longueuil et refusa de s’affilier à Boy Scouts. Il emmena ses scouts à Sainte-Rose de Laval pour le premier camp scout d’été du 6 au 13 juillet 1926.

À la même époque, l’abbé Lionel Groulx eut l’occasion de voir une troupe qui campait à Saint-Donat de Montcalm. Il fut séduit. L’abbé Groulx rencontra le Père Adélard Dugré, s.j. qui, par la suite, fit une étude publiée en mars 1926. Quelques conclusions de cette étude : le scoutisme peut être valable pour les Canadiens français à condition d’être adapté; non pas par militarisme, mais un scoutisme axé sur le patriotisme et l’amour du Canada-Français ; organisation d’un scoutisme séparé des Boy scouts. Le Père Dugré confia à deux hommes, les frères Guido et Phillipe Morel, le soin de fonder les deux premières troupes à Montréal.

En 1928, on comptait cinq troupes dans la région de Montréal. Les cinq troupes constituèrent une association qui prit le nom de Fédération des catholiques des Éclaireurs canadiens-français. Une charte provinciale lui fut octroyée le 26 juin 1928. Dès 1933, les évêques de la province de Québec réunis en assemblée décidèrent de fonder une fédération des scouts catholiques de la province du Québec, sous leur dépendance et leur direction. Le 11 décembre 1934, les trois principales organisations scoutes sont : La Fédération catholique des Éclaireurs canadiens-français, les scouts catholiques de Trois-Rivières et les scouts catholiques de Québec.

Ces organismes adoptèrent un projet d’union. Le 17 décembre 1934, le cardinal Villeneuve adressa une requête d’affiliation aux Boy scouts, cette fois au nom de la Fédération des scouts catholiques de la province de Québec. La signature officielle de l’accord eut lieu à Ottawa, le 10 avril 1935. Le 27 mai, Baden Powell se rendit à l’archevêché de Québec où il contresigna l’accord.

Au moment de l’accord, la nouvelle fédération a des membres dans 7 diocèses. La fédération est dotée d’un conseil provincial et compte près de 3000 membres recensés. Le 12 novembre 1936, la fédération obtient une charte provinciale.
L’association des Scouts du Canada voit le jour en 1961 et une entente est signée avec Boy Scouts of Canada à Rideau Hall à Ottawa en présence du général Georges-Philias Vanier alors Gouverneur général et Chef scout du Canada. Le 9 juillet 1969, une loi particulière du Parlement canadien incorporait l’Association des Scouts du Canada au même titre que Boy Scouts of Canada. L’année suivante, un accord d’association unissait ces deux groupements. Le scoutisme francophone migre à travers tout le Canada. De nouveaux besoins se font sentir et c’est ainsi que naissent trois nouvelles fédérations en 1975 : l’Ouest, l’Ontario et l’Atlantique.

Les Guides :
En novembre 1909, Baden Powell publia un livre dans lequel il substitua les mots Girl Guides à ceux de Girl Scouts. Aidé de sa sœur, Miss Agnès Baden-Powell, il fonde en 1910 l’Association des Girl Guides. Quelque temps après son mariage en 1912, sa femme, Olave Saint-Clair Soames, prend la relève et continue l’organisation de la branche guide.

Au Canada, la première compagnie est fondée à St-Catherines, Ontario en novembre 1909. Enregistré à Londres en janvier 1910, le Council of Girl Guides est autonome et deviendra national en 1912, avec transfert du siège social de Toronto. En juin 1917, le Canadian Council of the Girl Guides Association (CCGG) est incorporé par la loi du parlement canadien.

L’organisation des provinces se poursuit et, en 1928, dans le cadre du CCGG, a lieu dans la paroisse Saint-Coeur-de-Marie, la fondation de la première compagnie de guides catholiques de langue française. La première commissaire canadienne-française, Blandine Neault, de Trois-Rivières, opte pour un guidisme catholique autonome de langue française, sans lien avec le mouvement canadien et, sous sa direction est formé à Trois-Rivières en 1931 un diocèse/district regroupant les unités de langue française. Le 21 septembre 1935, à l’Hospice Saint-Henri, a eu lieu la fondation de la Fédération des Guides catholiques du Diocèse de Montréal. Puis, le 22 mars 1938, la fondation de la Fédération des Guides catholiques de la Province de Québec voit le jour. Cette fondation est parrainée par l’Église canadienne-française, en accord avec Lord Beden-Powell.

Le 19 janvier 1939, c’est l’affiliation de la Fédération des Guides catholiques de la Province de Québec à la Canadian Girl Guides Association. La Fédération fut ensuite incorporée par une loi du parlement provincial, le 7 mai 1940.
Lors des assises de la Conférence Catholique Canadienne des évêques du secteur français en 1960, le Conseil général des Guides et des scouts catholiques est créé. Ce conseil amène, le 4 mars 1961, la fondation de l’Association des Guides catholiques du Canada (secteur français). Cette association obtient sa charte fédérale le 23 octobre 1967. En novembre, le quartier général déménage à Montréal.

La Fédération des Guides Catholiques de la Province de Québec qui existe toujours depuis la charte de 1940, bien qu’administrée depuis 1961 par l’Association des Guides Catholiques du Canada est réactivée le 1er décembre 1976 sous le nom de la Fédération des Guides du Québec (FGQ). Finalement, le 14 décembre 1980, la Fédération des Guides catholiques de la Province de Québec s’associe avec la Fédération des scouts catholiques de la Province de Québec pour former une nouvelle corporation : La Fédération Québécoise du Guidisme et du Scoutisme (FQGS).

En 1991, l’appellation de Guides Catholiques du Canada / Guides du Canada (secteur francophone) est changée pour celle de Guides Francophones du Canada. En juin 1994, les membres de l’Association des Guides Francophones du Canada réunis en assemblée générale refusent le nouveau protocole d’entente de la Girl Guides Of Canada qui exigeait le retour à l’homogénéité dans la conduite des unités féminines, au niveau de l’animation et de la gestion et décident de se désaffilier. En août 1994, l’Association des Guides Francophones du Canada recommande à ses membres de se joindre à l’Association des Scouts du Canada, situation qui devient officielle en octobre de la même année. Et, en janvier 1995, l’Association des Guides Francophones du Canada change les dispositions de sa charte et accueille des membres corporatifs plutôt que des membres réguliers. Une demande de dissolution de la corporation des GFC est déposée auprès du ministère des Institutions financières et l’annonce en paraît dans les journaux le 28 mai 1998; on distribue alors aux membres corporatifs la totalité des biens. La dissolution officielle de la corporation de l’Association des Guides Francophones du Canada a eu lieu le 28 mai 1999."

Paradis, Alphonse
2020-P095 · Personne · 1905 – [ca 1976]

Alphonse Paradis est né à Saint-Bernard (Dorchester) en 1905. Il est le fils de Benjamin Paradis (né en 1860) et de Delphine Vaillancourt (née vers 1869 et décédée en octobre 1928) de Saint-Bernard, mariés à Saint-Bernard le 13 juillet 1885. La couple a plusieurs enfants : Marie-Anne née en 1886, Omer né en 1888, Adélard en 1889, Anastasie née en 1892 (qui marie le 6 juillet 1909 Wilbrod Savoie, fils d’Honoré Savoie et de Florida Gosselin de Saint-Elzéar), Arthur en 1893 (décédé en avril 1895), Tancrède en 1895, Alice née en 1898 (qui marie Cléophas Vallée le 5 juin 1917), un enfant mort à la naissance en juin 1899, Marie-Anne en 1900, Yvonne en 1902, Alphonse en 1905, Pierre-Maurice en 1908 (qui marie Laurentia Lachance et qui décède en avril 1932) et Antoinette née en 1910 (marié le 12 octobre 1932 à Hermas Rhéaume (fils de Léon Rhéaume et de Lumina Cantin).

Alphonse Paradis travaille dans les camps forestiers d’Édouard Lacroix, notamment avec Léon Rhéaume, père de son beau-frère (camp Jimmy Veilleux) à Saint-Zacharie, camp Trefflé Michaud à Escourt, comté de Témiscouata. Il se marie le 4 juillet 1928 à Saint-Bernard à Claire Bougie, fille d’Eusèbe Bougie et de Philomène Binet. Le couple a 2 enfants : Henri, fils aîné et Georges-Albert. Les 2 ont travaillé pendant un certain temps à Chapleau. Henri est né en décembre 1929. Le 23 juin 1954, il épouse Eva Breton, née en en avril 1933 et fille aînée de Cléophas et d’Elizabeth Binet, de Saint-Bernard. Ils travaillent sur une ferme achetée au printemps 1954 de M. Rolland Pelchat qui l’avait acquise de son père. Cette ferme a déjà été propriété de Théophile Vaillancourt (grand-père maternel d’Henri). Le couple a 5 enfants : Roger né en août 1956 (épouse Francine Gourde de Saint-Narcisse), Francine, née en août 1958 (époux Germain Gourde), Jocelyne née en novembre 1961 (époux Pierre Roy), Monique née en octobre 1963 (époux Francis Vallée), Dany née en août 1969 (époux André Bélanger).

Georges-Albert est né en 1932. Il épouse Cécile Perreault [entre 1956 et 1958 ]. Le couple a 3 enfants: Yves né en 1960, Marcel né en 1962 et Line-Johanne né en 1964.

Source: Livre souvenir du 150e anniversaire de Saint-Bernard de Dorchester : 1844-1994, p. 1284-1285.